lundi, juin 19, 2006

L"Affaire Wikio TechCrunch": le web 2.0 dans l'économie des grands

Il y eut l'affaire Digg aux USA, il y a maintenant l'affaire Wikio TechCrunch en France.

Wikio le nouveau moteur d'actualités de Pierre Chapaz, soutenue par de nombreux investisseurs-bloggeurs français sortie hier soir,a pour principale concurrent aujourd'hui, outre Google News, NewZadig. Or il s'avèrent que Ouriel Ohayon, bloggeur sur TechCrunch l'un des sites de référence sur le web 2.0 est aussi actionnaire de Wikio et qu'il avait demandé une interview au fondateur de NewZadig avec les questions suivantes.

"Quels sont vos sources ?
Comment êtes vous financés ?
Qui sont vos investisseurs et quel est votre modèle économique et plan de développement ?
Comment vous démarquez vous de Wikio ?"

Conflit d'interêts évidemment flagrant. Ouriel (bloggeur et pas journaliste) de TechCrunch prétend que les deux évènements n'ont rien avoir et qu'il est devenu actionnaire seulement après cette interview. Finalement l'article n'as jamais été publié sur TechCrunch.

"Espionnage" volontaire ou pas, tout information tirée d'une interview est de toute façon destiné à être publiée sur le web. Il aurait peut être été moins maladroit de publier directement l'article concernant NewsZadig plutôt que de voir la crédibilité de TechCrunch remise en doute à tort ou à raison. La seule chose qu'on peut en effet peut être reprocher à Ouriel s'il dit vrai, est de ne pas avoir publié cet article après avoir été actionnaire alors qu'il avait fait l'interview en ne l'étant pas. Le fait de soutenir son investissement par la suite en en parlant de façon très emphatique n'est pas choquant outre mesure.
S'il dit faux, l'affaire n'est peut être pas répréhensible au niveau judiciaire, mais l'est éthiquement.

A chacun de consulter les différentes sources pour se faire sa petite idée sur cette affaire. Bienvenue dans le monde réel des affaires au web 2.0 français.

Liens:
-Post du fondateur de NewsZadig
-Post de Ouriel Ohayon
-Suivre l'affaire sur Wikio/NewsZadig.

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