L'affaire Digg : le web 2.0 manipulé ?

C'est ainsi que pourrait s'appeller, la petite affaire qui secoue la communauté digg de plus de 150 000 personnes.

Tout a commencé le jour ou un utilisateur a remarqué que deux nouvelles avaient été choisies par les 22 mêmes personnes, dans le même ordre. Parmis ces 22 personnes se trouvait Kevin Rose le fondateur de digg. De la à penser à une manipulation de l'information il n'y avait qu'un pas. L'utilisateur a donc décidé de publier un article, (voir les deux pages digg incriminés 1 et 2) et de le diffuser sur Digg. Mais après cette tentative de publication sont compte a été banni de digg. Une réponse a été posté par le fondateur de digg sur son blog. Il explique que les accomptes de Forever Geek ont été bannis car des fraudes au clic (tentative d'augmenter artificiellement son nombre de digg par article posté) avaient été détectées. La réponse n'a pas tardé.

Finalement l'histoire s'est terminé en queue de poisson, les membres de foreverGeek ont vu leur bannissement levé, afin de montrer que Digg ne censurait rien, les articles parlant de la censure de digg, ont donc été publiés sur le site. Une manière de montrer que Digg ne censurait en fin de compte aucune information.

Il est néanmoins difficile de connaitre le fin mot de cette histoire. Le plus probable vient peut être du fait que le fondateur de digg, ait voulu promouvoir rapidement un site d'un ami, ou tout simplement qu'il trouvait interressant. Mais dans le web 2.0 qui a construit son succès en donnant la possibilité aux internautes de créer eux même leur contenu, il semble bien difficile de manipuler l'information. C'est ce que Kevin Rose a appris à ses dépends, peut être a t'il paniqué par la suite et banni les membres de ForeverGeek avant de retrouver un peu de bon sens en laissant les gens s'exprimer afin de couper court à tout reproche de censure.

Néanmoins il n'est pas non plus exclus que ForeverGeek ait voulu se faire un coup de pub et ait monté cette histoire, à partir d'une coincidence. Comme quoi web 1.0 ou 2.0, il faut toujours douter du contenu que l'ont consulte aurait dit Descartes.